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De toi, que vais-je faire à présent toi si seul.
Tu voudrais bien pourtant avoir d'autres tendresses ,
Comme une brise douce chante dans le tilleul
Tu voudrais t'agiter, mais soudain le vent cesse...

Un hiver, puis l'automne avaient rougi tes nuits.
Combien tu fus heureux au seul fait de son nom
Rien ne lasse un coeur quand l'autre le séduit
Il te rendait l'amour de bien belle façon...

Tu veillais si souvent, triomphant de l'attente,
A marteler mon sein de battements fievreux.
Comment imaginer qu'une aube peu aimante
Viendrait un jour troubler ces moments radieux.

Allez mon vieux complice, le crépuscule a froid.
Viens, rentrons tous les deux, parlons de souvenirs,
J'entends un battement, pâle chemin de croix,
Il faudra du printemps pouvoir te revêtir...

Une amie m'écrivait ceci à la lecture de mon poème....

Il y aura des matins et puis d'autres printemps,
Des aubes de tendresse où tu auras vingt ans,
Car tu as dans ton cœur tout un puits de jeunesse,
Tu as besoin, je sais, de regards, de promesses.

Une grande optimiste