De la toile aux étoiles,
C’est bien ce que je souhaite.
Je ne veux prendre le voile,
Mais souhaite un tête à tête.

Le voici cet amour,
Qui inspira beaucoup,
Mais quel est donc son coût,
Lui qui nous joue des tours ?

Il est comme le soleil,
Qui réchauffe et éclaire,
Mais il aveugle et veille,
A brûler même l’eau claire.

Qui ne la pas connue,
Ignore ce qu’est la peine.
Tel un homme inconnu,
Qui en tôle purge une peine.

Il nait d’un beau regard,
Et grandit d’un baisser.
Il meurt d’une larme. Gare,
A toi de m’attiser,

Puis de me laisser là,
Au bord de cette longue route.
Voyageur, il est las.
Il se bat coûte que coûte.

Avant, c’est des grands mots.
Pendant, ils sont petits.
Après, c’est des « gros maux »,
A en perdre l’appétit.

L’amour est bien au cœur,
Ce qu’est l’esprit au corps.
La haine et la rancœur,
Le conduisent à la mort.

L’amour c’est la raison,
De l’âme de l’être-humain.
Il est comme une maison,
Construite de ses deux mains.

Sentiment de bonheur,
Confirmé par les mots,
Et les gestes de toutes heures,
Vivants dans ce hameau.

L’amour durable est bien,
Celui qui toujours tient,
Les forces en équilibre,
De ces deux êtres libres.

L’amour est un état,
Où le bonheur de l’autre,
Indispensable au vôtre,
Est un fait. Suis-je béta ?

Il éveille cette belle âme,
Enflamme bien notre cœur.
Et apaise à chaque heure,
L’esprit qui le réclame.

Comme il est surprenant,
Rassemble les opposés.
Il fait vivre tout un an,
Mais il tue. C’est osé !

Il donne beaucoup d’espoir,
Puis tout devient très noir.
Il guérit mais aussi,
Rend malade. C’est ainsi.

(antarahibnchaddad)