Dans la vallée un souffle déchire
Les dunes de sable nues
Déshabille le reg-Des entrailles tire
La source aux délices crus

Autour des vagues aux chants bénis
Affrontent le silence qu’elles hantent
Dans l’oasis par les vents rajeunie
Dans le cœur où le printemps fermente

Oasis aux jardins des désirs
Sein des rêves éternels
Aux fleurs que fait rougir
Les feux de soleil passionnels

Sur les fleurs une abeille s’affaire
Butine un nectar sur les corolles nourricières
Suc aux saveurs des brûlures solaires
Sur la chair ocrée de pierres

Sur le coeur le printemps ploie ses ailes
En chaque moment écrit une histoire
Peint des chemins et venelles
Dans le désert la fontaine de l’amour se dévoile

rivedusoleil
30/3/2017

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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