La tolérance est une vertu non acquise à la naissance.
C'est une variété diversifiée de beaucoup d'essences,
Se forgeant, se modelant, se sentant, se subodorant,
Au prix de moult exercices cérébraux, non condescendants.


Le respect serait-il aussi le chevalier accompagnateur,
De cette noble notion, écorchée, et démunie de saveur?
Serait-il parfois, et souvent, le dur ciment, le serviteur?
Hors, les ères sont passées, lentement, dévastatrices.


Il est devenu pseudo, rétrograde et factice.
Il est apparu sous un angle tant aigü,
Que les épeires peineraient à jeter leur dévolu.
Bipédes peuplant notre planète, soit-disant si moderne,


Arrêtez coûte que coûte de phagocyter vos lanternes.
Les falots sont depuis longtemps révolus,
Observez la lumière de l'Orient, nettement plus soutenue.
La tolérance n'est pas un amalgame de plusieurs bois.


Si la chaussure du voisin vous inspire grand émoi,
Pour lui, elle est rouge et jolie, c'est vraiment « son » choix.
Au nom de qui , au nom de quoi, au nom de quelles idées,
Veut-on nous persuader, avec force, qu'on est largué?


Nul n'est censé détenir la vraie vérité,
Nul n'est autorisé à vous indiquer vos « erreurs »,
Que celui-ci observe son miroir à fleurs,


Il pourra y dessiner un vieil adage, très approprié,
« Avant de cracher sur les autres, balaie devant tes idées ».




MG

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"il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!