Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1941 |
LE CHENE Le chêne,
La forêt est vivante, elle parle la nuit Aux arbres et aux animaux, car elle s’ennuie Les hommes ignorent qu’elle sait penser et réfléchir Ils ne voient que du bois, un sol à défraîchir.
Au début, peu de chose, juste un petit gland Seul en cet endroit qui n’était pas rutilant Des plantes, des fleurs, enfin quelques arbrisseaux Semés avec parcimonie près d’un ruisseau.
Le temps faisant son œuvre, la graine germa Laissant apparaître, malgré les aléas Au printemps, le visage vert d’un futur chêne Et il trembla que la tempête se déchaîne.
Au fil des années, il grandit, devenant beau Et fort, un jour de grand vent se posa un corbeau Sur ses branches, il tenait dans son bec, un fruit Qu’il laissa tomber car effrayé par un bruit.
Scénario se répétant plusieurs fois Notre ami qui était esseulé autrefois Devint le seigneur majestueux des lieux Sa cime touchait le domaine des dieux.
De tous les alentours, on venait l’admirer Les villageois dansaient, riaient lors des soirées D’été, il en était fier de ce succès Mais il avait peur des humains, de leurs excès.
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