Plume d'argent Inscrit le: 12/9/2009 De: Envois: 399 |
Le printemps s’en vient Le printemps s’en vient
Il n’y avait rien de plus que la vérité de nous deux, La promesse faite au ciel de nos sentiments sans contrefaçon. Rien d’autre que ta lumière dans l’ambre de mes yeux, La douceur apaisante de ton sourire, mon repère, ma direction.
Il n’y avait que la certitude d’être à l’évidence, Ce que le hasard avait déposé au creux de nos mains. Nos habitudes écrites sur les pages de notre romance, La poésie simple de l’assuétude de notre quotidien.
Il n’y a plus la passion du soleil sur ma rose des vents, Plus de couleurs sur mes joues depuis que je suis seul. Il n’y a plus que ses murmures altérés par le temps. Depuis qu’elle se repose sous le sable dans son linceul.
Si je reste dans le temps où je te cueillais des fleurs, C’est que je n’ai pu me résoudre à te lâcher la main. Tandis que le printemps s’en vient réchauffer leurs cœurs, L’hiver s’installe sans bruits au plus profond du mien.
Et je me demande si de ton étoile tu peux voir, Que j’ai mal à la vie depuis ton départ ma une. Si de tes années lumières céleste tu peux apercevoir, Les éclats de mes larmes dans les reflets de la lune.
Passeront bien des automnes et bien des infortunes, Avant que je ne revienne de l’ile déserte où je suis retranché. De l’océan de vers qui s’écoule de l’œil de ma plume, Du testament auquel mon âme coupée en deux ne peut s’opposer.
Tu étais ma mélodie quand le silence se faisait, Mon aventure, mon arbre, ma population. Ma grammaire, mon orthographe, mon alphabet, Tu étais mon encre, mon livre, mon addiction.
Tu es mon cri de douleur quand le silence se tait, Ma guerre, ma dernière épreuve, ma boite de pandore. Tu es la présence que je souhaite et qui ne reviendra jamais, Je croyais que je pourrais survivre sans toi mais j’avais tort.
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