Plume d'or Inscrit le: 31/10/2007 De: Envois: 960 |
DANS LE DESERT Le marcheur
Et dans l’immensité de peines et de chagrins, L’homme seul, va marchant, rencontrer son destin, Il est comme un navire, perdu dans l’océan, Affrontant sans faillir les vagues du néant ;
Le soir, la nuit, le jour, l’environnent et l’oppressent L’angoisse qui l’étreint, sournoisement le blesse, Parsemé de lucioles, le regard au lointain Il croit voir fugitif, un lieu azuréen ;
Son ombre parfois s’étire et parfois disparait, Lui trace son chemin ou l’égare à souhait, Par le vent, giflée, la terre se soulève Son souffle se fait court, il chute, se relève ;
Transparence du ciel, il en craint l’élégance De ce lieu sans les siens, lointaine souvenance De femmes, des sirènes, leurs parfums enivrants Et leurs chants mélodieux, subtils mais inquiétants.
Il pense à ses amis, ses enfants, sa famille, Ne pas abandonner, rêver à ces charmilles Le menant autrefois dans un lieu de repos Abrité sous un arbre ou par un grand chapeau ;
Au détour d’une sente, des lueurs apparaissent Son regard s’illumine, il est plein d’allégresse, Son périple prend fin, il a vaincu ses peurs, Il oublie ses angoisses et il crie son bonheur.
Agate/LnG/2017/02/03
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