Je ne suis pas le lapin pressé

Vois la forêt étrange se profilant là-bas
L’ombre de ses feuillages abrite des secrets
Pour y aller j’affronte obstacles et mirages
Le cri des hiboux bleus l’éclair des feus follets

En cherchant un passage un trou sans fond m’aspire
Et dans les profondeurs je vois comme en délire
Sur une haute table préparée pour le thé
Des cartes à jouer dansant avec gaité

Dans un vent de bourrasque un chat vert apparait
Du feu de ses yeux rouges brûlant les cartes sans regret
Et la musique fuit se voilent les lumières
Car ma quête d’Alice n’aura été que vision éphémère

23.1.2017
Dépôt SCAM

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