Quand mes yeux iront arpenter
Les longues routes du silence
Sais-tu que mon regard de passion venté
Atteindra sûrement l'île murée dans l’absence

Mes yeux océan aux tourbillons de pleurs
Ont emprisonné dans leur abysse
Des soleils rouges de lueur
Qu’ils sèmeront dans le crépuscule en artifice

Avec le vent du cœur complice
Les vagues atteindront les rivages du soir
Déposant sur les champs de rouges épices
Pimentant l'air dans le noir

Laisse mes chants voguer sur les flots
Poussés par les forces des tempêtes
L’écho retentira sur les murs des maux
Renaîtront les airs de fête dans la tête

Vers les confins d’une terre dans l’exil perdue
Dans le rêve je pars en croisette
Ah ! cette mer aux îles secrètes
Où les mouettes guident sur l’océan les poètes

rivedusoleil
21/2/2017

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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