Le refuge
C’est dans cette maison, toute de bois construite
Où un feu bienveillant, langues pourpres, crépite,
Où l’horloge immuable égrène l’air du temps,
Que je voudrais trouver un refuge apaisant .
J’imagine passer de paisibles moments,
Loin du monde et du bruit, loin de tous les tourments ;
Du fauteuil bien douillet qui me berce et m’étreint
J’entends le clapotis de la pluie au jardin.
La pénombre envahit de mystère la pièce,
La lueur des tisons qui lentement s’affaissent
Eclaire faiblement la potiche d’étain
Et les roses qui semblent faites de satin.
Il est loin le tumulte de la vie forcée,
Il est loin le chemin d’ornières bosselé,
Ils sont loin les orages et la foudre et la cendre,
Ici c’est le bonheur qu’il faudra réapprendre.
Jeannine Novembre 2010
Cette maison n'existe pas, sauf dans mon imagination ....