Les bonheurs papillons, me frôlent puis s'envolent
Mirage de ciel bleu, ils partent, m'abandonnent
Ils s'en vont mourir loin, mourir au petit jour
Comme se meurt doucement ma vie sans plus d'amour

Je regarde les autres, j'écoute tremblante leurs rires
Et par procuration je peux même sourire
Avant que naissent mes larmes empruntes de douleurs
Car ma joie s'est éteinte quand est mort mon cœur

J'envie toutes les douceurs, les tendresses, les émois
Ils se refusent à moi, quand je leur tend les bras
Et dans ma solitude se recroquevillent mes peurs
Ma souffrance agonise dans cette attente d'un leurre

Ma prison se referme, je ne veux plus aimer
Mais mon cœur de pierre est bien lourd à porter
Où est cette lumière qui m'apportera la paix
Comme un baiser donné, si tendre et passionné ?

Le 19/01/17, C.A.
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34 ans et mère de 2 fillettes, ex-expatriée. J'ai longtemps cru avoir le mal du pays avant de comprendre...

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