J’ai rencontré la bipolarité ;
Elle change d’humeur ;
Toutes les heures ;
Elle me parlait de la souffrance qui était dans son cœur ;

J’ai rencontré l’amitié ;
C’est la seule qui m'a accepté comme j’étais ;
C’est la seule qui m'a aidé quoi qu’il arrivait ;
C’est la seule qui pendant des années elle restait à mes côtés ;
Et elle continuera à le rester ;

J’ai rencontré la joie ;
Elle avait l’air sympa ;
Mais je la vois pas souvent ;
Et ça c’est embêtant ;

J’ai rencontré l’amour ;
C’est magique
Mais ça blesse toujours ;
Les souvenirs qui piquent

J’ai rencontré les fous rires,
Frère de l’amitié ;
Les fous rires ça te fait oublier la souffrance ;
Les fous rires c’est comme une délivrance ;

J’ai rencontré la gentillesse ;
Amie de la tendresse ;
Je lui ai dit :
La gentillesse tu es sympa ; mais il faut te calmer un peu ;
Car si tu te laisses faire dès le début ;
Tu vas te faire marcher dessus.


J’ai rencontré la différence ;
Amie de la souffrance ;
On se moquait tout le temps d’elle ;
Pourtant elle était belle ;
A sa façon mais je l’adorais ;
La différence c’est ce que j’aimais ;

J’ai rencontré la musique ;
C’était fantastique ;
Elle était rythmique ;
Elle était harmonique ;
Elle était magnifique ;
En bref j’adore la musique ;

J’ai rencontré la vie ;
Elle n’était pas très belle au départ ;
Mais en regardant au-dessus des remparts ;
Je l’ai vue se transformer ;
En une boule qui est dorée ;
Il faut juste savoir grimper ;
Et escalader ;
Les obstacles de la vie ;
Voir les petites choses qui donnent envie ;
Et en faire un spectacle qui réjouit ;

J’ai appris à voir à travers les coquilles ;
J’ai appris à sentir les belles choses qui fleurit ;
Même ce qui voulais cacher ;
J’ai appris a les délivré ;
Mais moi ma coquille est aussi dur que de l’or ;
Je rêve qu’on arrive à rentrer à travers mon coffre-fort ;
Et que l’on y reste encore ;
Même ce que j’essaye de cacher ;
J’aimerais qu’on arrive à me le faire oublier

Mes amis y sont arrivé à voir à travers l’entrée
Mais très peu sont vraiment entré ;
En amour seul un est entré mais il y a tout saccagé ;
Alors j’ai fermé a doublé clé ;
Je vois les belles choses mais je m’en méfie ;
Car je sais que le bonheur c'est le début du malheur
Car le plus grand bonheur peux nous aussi nous détruire ;
Quand il s’en va on veut le revoir surgir ;
Je profite des belles choses ;
Mais il y a toujours une fin je suppose ;
Alors je me dis que je profite du bonheur ;
Même si il est infime ;
Même si elle sera toujours fine ;
Moi donnerais de la joie aux autres ;
C’est ça mon bonheur le sourire des autres ;
Chaque sourire que je vois ai m’attache je les garde en mémoire ;
Car j’y pense tous les soirs ;
Chaque sourire est magnifique à sa façon ;
Et je veux tous les faire apparaître grâce à mes leçons.