Pourquoi donc ce silence ?
Ta voix s'est égarée
Dans l'incompréhension.
Motus ! Je me balance
D'une attente espérée
Sur la prémonition

De ne plus te revoir.
J'étais à ton service,
J'étais à ton écoute,
Usant de mon savoir,
Je resserrais les vis
De ton âme en déroute.

La mort s'est-elle prise
A toi l'être souffrant ?
Pressé par tes problèmes,
Ta parole est-elle en crise ?
Je suis un chien errant
Qui renifle l’emblème

De ta douce présence.
Que n'aurais-je donné
Pour entendre ta voix,
Tendre et pleine d'aisance !
Tu m'as abandonné ;
Mon esprit te revoit

Sous ton allure triste,
Mon esprit t'aperçoit
Sous ton air débonnaire.
J'observe le fleuriste
Avec ses mains de soie
Qui fait fleurir les prés.

Cherchant ta silhouette,
Je crie mon inquiétude !
Ton ombre me submerge ;
Revient chère fauvette
Remplir la solitude
D'un ami qui gamberge !