Dans l’ombre des jours...
Les belles de nuit s’effeuillent
Dans une vie en contre-jour
A contre cœur, pour un billet qui n’a rien de doux

Dans l’ombre des jours...
Brille une lumière irréelle, vermeille
Ou s’accrochent des fleurs aux tiges d’acier
Ou seul un regard peut se poser

Dans l’ombre des jours...
Un vieil homme s’est assis
Un père Noël habillé de noir et désenchanté
Pensif, regardant la joie des filles trépassée

Dans l’ombre des jours...
Se délite le visage de Lilith
Entre ses mains un peu paumées
Une pomme s’en est allée.. pour toujours

Dans l’ombre des jours...
Il contemplait les beaux jours passés
S’éveillant à un plaisir nostalgique
Découchant en pleine pénombre
Dans la peine, ombre des jours
Il s’est levé à l’aurore du silence
Rejoignant sa misère en murmurant :
Bienvenue au club des amours déchus
Ou sombrent les alizés aux pieds des sirènes!


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