Plume de platine Inscrit le: 12/10/2010 De: ILE DE ELLE Envois: 4055 |
J’ai mis l’oiseau dans sa cage J’ai mis l’oiseau dans sa cage Puis avec pugnacité J’ai défoulé toute ma rage Sur un sac de sport qui traînait.
C’est alors que sur la sonnette Ton bel index a appuyé Moi, encore une fois en goguettes, J’ai enfilé un vieux gilet.
La porte s’ouvre, quelle surprise ! « Ma Lucie, ma Lucie c’est toi ? » A peine se fait-on la bise Qu’elle pose ses 2 mains sur moi.
Je m’attends à de tendres choses Mais comme souvent avec Lucie Il faut rêver à petites doses Car les réveils sont souvent gris.
Cette fois encore, le ciel me tombe Et sur la tĂŞte et sur les joues Car ses 2 poings comme deux bombes Explosent en une rafale de coups.
Je la saisis par les poignets Il me faut une explication « Tu m’as trahie, tu m’as trahie » Crie-t-elle à travers le salon !
« Mais je n’ai pas louché ailleurs » Lui crié-je avec conviction « Ni court-circuité mon cœur Vers d’autres douilles en jupon ».
Il ne s’agit pas de ça, dit-elle Il ne s’agit pas de tromperie Il s’agit de ton dernier poème Pourquoi m’as-tu vieillie ainsi !
Tu m’as nommée « quadragénaire» Alors que je n’ai que 30 ans Pourquoi m’appelles-tu ta reine Si c’est pour me vieillir autant ?
Désolé ma Lucie, je t’aime Mais il me fallait rime trouver ! Pour rebondir sur sein d’ébène « 30 ans » aurait tout gaché !
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