Plume d'or Inscrit le: 26/3/2016 De: Envois: 1384 |
Quelques vicissitudes Maints hommes luttent contre les ratés, Contre les tares du destin. Vêtus de l'habit immaculé de justice Ils combattent l'ennemi du corps humain ; Las, le verbe, sculpté au moule du savoir, Proclame la sentence de la nature.
La camarde se faufile à travers les routes, Tant de fatalités s'y donnent rendez-vous. Les hommes, imbus de leur voiture, L'esprit volant Mais le pied englué dans le destin, Se fracassent contre le mur de la destinée. Aux sirènes des bolides, Aux sang des chairs tuméfiées, Ils se jettent dans les abysses du néant.
Tant de tragédies s'enchevêtrent Pour former le fleuve des sanglots A l'ombre de l'anonymat.
Un geste enveloppe la misère Qui s'étend le long des larmes solitaires S'écoulant des yeux avachis. Adieu tristesse, bonjour tendresse, Votre bonté est ma destinée Qui scintille dans ma mistoufle.
La primevère du vert-galant Éclot dans un tendre cœur. Il fleurit dans les yeux d'un vert étincelant Pour y darder l'amour ; Il s'épanouit en sentiments ardents Pour former ce baiser brûlant Donné sur la bouche de la destinée. L'homme sevré d'affection féminine S'enflamme de rose étamine.
Tant de joies s'entrelacent en l'humanité Pour former un arc en ciel de bonheur Qui émerge d'une mer de douleur.
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