J'ai frappé à la porte.
J'ai frappé à la porte.
J'ai frappé à la porte de ma mémoire,
Je voulais retrouver ce qu'on a partagé ;
Finalement, elle a ouvert notre histoire
Précautionneusement pour ne point l'altérer.
Je t'ai bien reconnue, c'est moi qui ai changé,
Peut-être pas mon cœur brûlant d'amour pour toi ;
Toi, le chignon doré parfaitement fixé,
La jeunesse en tes yeux, où l'avenir poudroie.
Je m'extasie encor en te considérant
En ce jour du passé où ta fraîcheur fleurie
Rejoint avec bonheur les bleuets bleus des champs ;
Je retiens doucement cette tendre harmonie.
La plaine nous chante un des plus beaux étés
Nos désirs s'affichent sans soucis de pudeur,
Mes lèvres se posent sur ton sein dénudé
Et je sens revenir une belle vigueur.
Pierre WATTEBLED- le 21 novembre
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