Je suis le chat errant que personne ne caresse,
Je ne vis pas en logement gâté par ma maîtresse.
Je ne me suis jamais étiré sur un tapis de Perse,
Je n’ai jamais porté un collier ni une laisse.

Je connais tous les coins et les rues de la ville,
Les parcs, les jardins, d’autres endroits tranquilles,
Pour dormir éloigné de ces chiens qui resquillent,
Ce que je peux fouiller dans les poubelles en ville.

Ces pauvres chiens errants ont aussi faim que moi,
Mais parfois je trouve, d’autres je ne trouve pas.
Même pas une arête ! Ni un os de poulet,
Alors j’incline ma tête, je me mets à rêver,

Qu'une main me caresse que je mange du poulet,
Lorsque je me réveille il n'y a rien de vrai,
Que l’envie qui sommeille dans mon estomac affamé,
Miaulant je m'éveille, j’ai les poils hérissés,
De voir qu'encore personne, N’a osé m’adopter.

Je suis le mendiant, le clochard du quartier,
Le gros chat de gouttière, difficile à accepter.
Je ne pas la beauté, de ces chats à pedigree,
Qui voient le vétérinaire, souvent pour un rien,
Ma santé est précaire de vivre en plein air.

Si un jour il m’arrivait, d’être bien fatigué
Je me lèche en entier et je me fais jeûner.
Je n’ai pas vu un vétérinaire depuis que je suis né.
Avec des chiendents je me fais bien purger,
Les herbes à ces bienfaits et l'affaire est réglée.
Je risque ma santé sans être vacciné.

Je suis le chat rêveur cherchant toujours en vain,
Un maître tendre et bon, qui puisse m’adopter,
J’envie de vivre enfin, une vie organisée;
Comme les chats à câlins, et tous les pedigrees.
Je ne suis pas si sauvage !que vous savez me juger,
Je sais rester bien sage, caresser et ronronner,

Si vous faites un essai, jamais vous le regretterez,
De mon mieux, j'y ferais, pour que vous puisiez m’aimer.
Je peux vous le jurer sur la tête de ces chiens !!!
Qui poussés par la faim me volent mon manger.

Paquita