Ma famille à moi : une race rare
Dédié à Mtacala
Ils n'ont pas de plumes à duvet
Mais plutôt des plumes à chevet
S"ils s'envolent ? Oh que non ! Les miens
Mais ils rêvent et s'aiment en bohémiens
Du vers ouvert offert ils s'embrassent
De l'ennui inouï eh oui se débarrassent
Elles , je veux dire mes mères , mes tantes , mes soeurs
Mes nièces , mes cousines et ma smala de bons coeurs
Mes poétesses oisiennes qui chantent en choeur
L'amour , la paix , l'espoir ; chassent la rancoeur
L'art en coeur , l'âme sans peur , l'arme : un sourire
Larmes ? Oh que non ! Même pas un soupir
Et eux ; je veux dire mes pères , mes oncles , mes frères
Mes neveux , mes cousins , ma smala de bons repères
Mes poètes oisiens qui chantent en guise de prières
L'amour , la paix , l'espoir : chassent haine et misère
L'ami est frère , la mie est soeur , la muse est lumière
Ornière ? Oh que non ! Même pas une parole routinière
Amedyaz