Sur les pétales du soleil mort
Au creux cendreux de la nuit
Je viens cueillir un brin du sort
Que je cache dans un étui

Au creux des vagues mourantes
Dans les dédales de l’incertain
Sur les dunes nues mouvantes
Je remue le sable avec mes mains

Sur les traces enfouies des vents
Sur le chemin des temps enfuis
Je cherche la larme de sang
Y renaîtra-t-elle en douce pluie

Larme des silences pleurant
Les couleurs évadées des cieux
Du regard dans l’ombre mouvant
Comme les pleurs ruisselant des yeux

La danse funéraire en rondes
Epouse le cycle des ans
Dans la grotte des oracles
Au son des tambours battant

Dans la vallée du coeur pleuvent des échos en trombe
Ah ! ces appels de souvenirs sortis des tombes

rivedusoleil
14/11/2016

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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