Je vis dans un corps qui ne sait point m'obéir
Bercé par des braises qui rougeoient à leur aise.
Un jour la flamme rejaillit dans son empire.
Demain elle s'affaiblit prise de malaises.
J'ai besoin de l'oiseau qui descend du ciel
Pour qu'il se mire doucement sous mon ombrelle.
Comme la poésie fait partie de ma vie
Revigore, donne des ailes de survie.
Une ennemie, un matin froid s'est promenée
Et a choisi mon corps pour bien se réchauffer.
J'aurais préféré qu'elle gèle durement
Qu'elle vacille jusqu'Ã se casser le flanc.
Voleuse causant de l'énergie l'extinction
Un jour me quittera peut-être pour de bon.
Catherine Ahier
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Merci de m'avoir lue.
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