Plume de platine Inscrit le: 20/1/2016 De: Nantes Envois: 3502 |
Tu est là ... ou les cavaliers de l'Apocalypse T’es revenue ! Prends garde, hideuse ! J’ai évité maintes fois ta faux tueuse La famine, la maladie, la guerre Je me suis tiré assez indemne Sauf une jambe, éclaté en air.
Ta gueule sinistre, menaçante Devant ma bouteille vide d’absinthe Je le jure sur mon âme abandonnée Tu prendras ma vie au temps sonné A mon choix et volonté.
Toi et tes camarades funèbres Partagez le monde des ténèbres Je vous hais abjects esprits Pour ce que vous m’avez pris Injustement, ma chère famille.
LA GUERRE, spectre bestial, buveuse du sang Hacheuse d’hommes, femmes en pleurant M’a pris mes deux gars si jeunes, si beaux Les mélanger avec la terre en tombeau Au nom d’un roi et d’un drapeau.
LA FAMINE, souffle noire, perverse Brûlait nos terres par la sècheresse Elle s’emparait sans pitié en ricanant De mon bétail et ma gamine de dix ans Son rire de joie je l’entends souvent.
LA PESTE, n’était jamais loin, elle attendait Que les rats soient maîtres incontestés Du monde mourant, empilés dans des fosses Ma femme dans des souffrances atroces, Elle est partie aussi, sur le carrosse. Toi, LA MORT tu arrives au galop, à l’heure Achever l’œuvre de tes putrides consœurs Donne ta corde, qu’on en finisse maintenant Vous m’avez pris ce que j’aimais tellement Et partez au diable à jamais, hideux !
La mentalité n’a jamais changée, que les moyens !
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