Plume de platine Inscrit le: 12/8/2012 De: 49130 Les Ponts de CĂ© (Anjou) Envois: 6412 |
N’es-tu donc fatigué… ? N’es-tu donc fatigué d’écrire des poèmes ? J’ai en ai compté déjà au moins mille deux cent* ; Tu as dû épuiser de la vie tous les thèmes, Tu nous dis, sans faiblir, tout ce que tu ressens.
De ta passion ardente tu multiplies les preuves, Tu regardes le ciel, ou chante sous la pluie, Tu tournes autour de moi, cherchant quelque idée neuve, Et tu me cries ta peur que notre amour s’enfuie.
Tu te moques, je sais, de la célébrité, Mais lorsque tu écris, tu n’es plus un mortel, Tu peux être à la fois, et même avoir été, Et tes mots te procurent une joie éternelle.
N’éprouvant nul besoin d’être dans la Pléiade, Ta plume te suffit pour trouver le bonheur, Chaque matin, tu vas écrire une ballade, Et tu oublies le poids des jours et des heures.
À reprendre la plume, souvent je ne m’attends, Quand ma muse m’inspire un sujet inédit, La rime qu’elle me souffle je l’avoue me surprend, Et de l’avoir trouvée je suis au paradis.
J’aime éclairer ainsi le tréfonds de mon âme, Et j’en découvre une autre que je ne connais pas, Chacun de mes poèmes trouve une neuve entame, Chaque fois, j’en suis ravi, je fais mes premiers pas.
J’ai envie d’être lu, c’est plus qu’une évidence, C’est pour vous que j’écris, mes fidèles lecteurs, Mais de lire vos vers, j’ai cette joie immense, Et sans même vous voir, j’entends battre vos cœurs.
*Toute ressemblance avec un quelconque poète d’Oasis ne saurait être fortuite
Dumnac
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