Sans un bruit à peine un soupir...
à peine perceptible à l'oreille...
inaudible pour celui ou celle...
qui ensorcelle et fait frémir...

Sans un bruit à peine sentir...
le souffle d'un coeur en peine..
emmitouflé sous une petite laine...
seconde peau qui vient le couvrir...

Sans un bruit à peine le voir..
marcher dans ses nuits blanches
dans ce jardin d'hiver en friche...
où se repose le jardinier certains soirs...

Sans un bruit à peine l'entendre...
penser ses solitudes automnales..
estivales..froides et hivernales..
sa bouche cousue d'un fil tendre...

Sans un bruit à peine il s'enfuit..
aimer sans le dire, sans l'avouer..
vivre ses amours embaumés de secrets...
dans ses solitudes à deux.. poésie...

Sans un bruit dans les brumes de l'incertain...
larmoyant comme la rosée du matin...
à sens unique toujours et le rose au teint...
timidement enfoui sous toi amour clandestin...

Isabelle le 14 juillet 2016

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