Il y a peut-être de la malchance
Ou encore quelque indigence
dans un jour plein de silence
la nuit était si intense


L’espace isolé qui nous relie
Au zénith et à sa chaleur
à la couleur de la folie
ayant perdu toute pudeur

Je me pense à toi si vivant
Tout mon être en toi persévère
toi par le parfum du vent
tu seras mon unique repère

L’infinité qui aspire et reluit
Rejoindra l’être de ton être
et plus rien ne pourra te reconnaître
plus rien qui s’apparente à ce qui luit

Mais sans même qu’on le cache
D’où vient cette folle fureur
d’où vient que tout ne s’attache
qu’à ton sourire et à sa pâleur

Tu meurs silencieusement au temps
Ne ressentant qu’aucun malaise
parmi toutes mes pensées, et cependant
je me hais quant je suis à l’aise

Laisse-moi te rejoindre enfin
De nous retrouver en nous-mêmes
selon mon existence et sa fin
pour que tout retourner au Même.