Si autrefois les fleurs attiraient les poètes
C’est qu’ils les célébraient et leur faisaient la fête
En elles ils voyaient les femmes qu’ils aimaient
Leurs couleurs leurs parfums pour elles ils se pâmaient…
On composait alors de bien jolis poèmes
Qu’on destinait bien sûr à celle que l’on aime
Quand on savait choisir dans de doux petits vers
Des mots qui n’étaient point ni pauvres ni pervers…
Il faut s’imaginer les jardins fantastiques
Où elles les lisaient avec un cœur mystique
El les accents d’amours qui empourpraient leurs joues
Faisaient battre leurs cils saisis d’un bonheur fou…
Maintenant reste encore cet esprit romantique
Même s’il a chuté en buts plus érotiques
N’en demeure pas moins cet heureux sentiment
Qui donne à la vie son charme et son piment…
(Poème dédié à fleurette des bois
Qui aime tant les fleurs et nous les fait aimer)