En écrivant ces vers qui ne sont que du vent, je songeais à ces guerres qui nous affligent tant. En chaque homme y a t-il une part de cette ombre que cultivent certains à notre détriment ? Les vents de la discorde sont malins et sournois.


En ce début de mai, le printemps est frileux.
Les vents viennent de terre, porteurs de courants froids.

Sont-ils messagers de présages heureux,
Ou voire délétères, comme il arrive parfois?

Porteurs de vérité ou de mensonges pieux
Que les hommes de terre savaient lire autrefois ?

Écoutez leurs secrets, leurs chants sont mélodieux,
Leurs histoires prières prononcées à basses voix.

Ils sont plutôt discrets. Excusez les du peu !
Savoir ce qu’ils vont faire reste affaire de pourquoi.

Ils ne mentent jamais mais s’amusent un peu.
Demain viendront de mer, ils n’ont pas nos lois.

Les vents de nos contrées sont un peu capricieux,
Braver leur caractère, le marin aime ça .

Contre vents et marées les pêcheurs valeureux,
Prenaient souvent la mer, houleuse quelquefois.

Leur courage arrimé à leurs corps courageux,
Ils sont hommes légendaires qui ne s’écoutaient pas.

Mais savaient écouter, ils connaissaient bien mieux
Les vents et leurs faux airs qui ne les trompaient pas.

La nature souvent ne fait que ce qu’elle veut,
Marins, hommes de terre, rappelez vous cela.

Certains vents sont mauvais peuvent être furieux
Apporter la misère, la peur, le désarroi…

Qui sont sans doute fruits que nous avons semés.