Je t’ai retrouvée sur les plages florales
D’un printemps aux sables nourrissant les rosiers
Grains de l’océan affranchis
fruits asséchés de vagues mortes

Je t’ai retrouvée dans la noce des marées
Habillée d’une robe d’ondes de mon soleil
En la mer de mon coeur tu vibrais
Exaltée en l’équinoxe de mes éveils

Je t’ai retrouvée dans l’étreinte fluviale
Du cours de mon rêve dans ton monde écumeux
Avec de magiques joutes nuptiales
De nos âmes à l’embouchure avec un calme océan bleu

Je t’ai retrouvée sur les rivages de mon exil
Dans les plis des feuilles dessinant des routes
Avec les mots comme îles refuges
Du vent de l’espoir balayant les brumes des doutes

rivedusoleil
26/4/2016

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

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