Voici ce que m'a inspiré la loi criminalisant le client de prostituées qui vient d’être acceptée en vote final en France :

La clameur de haro s'élève du ban et de l'arrière ban d'une classe bien-pensante. Protégeons la catin du braquemart ! Ce n'est pas la mitraille qui sommeille en chaque libertin, mais la bourse dorée ; et elle s'amasse quand l'homme va à senestre s’époumonent-ils. Pourtant, lorsque le client râle d'amour, le capitaliste, le mafieux, lui, glousse au plaisir de la cupidité, mugit la gauche tartuffe. La procédure judiciaire, prison comprise,doit amener le libidineux à résipiscence s'échine-t-on de chaque côté de l'échiquier politique français. Au moins, le popotin a-t-il pour une fois mis le débat au centre. Pourtant à y regarder de près, si le mont de vénus ne s'exposera plus, si le charme ne fera plus le pied de grue dans les rues, les mafieux, eux, feront toujours pondre la poule dans le secret des alcôves, au grand dam du coq gaulois.