Douce fraîcheur impériale,
pleurant amèrement ses pétales
blancs, pourpres violacés,
et tapissant de sa chair fanée
la terre qui se change en trésor
embellissant les mornes décors
en de gracieux matelas bigarrés
de tons radieux et ensoleillés.

Immigré des territoires du levant,
et paré d’étranges légendes d’orient,
il évince le charme des géants,
par son port altier et sa délicatesse….

Magnolia, seigneur des lauriers,
Prélude symbolique de l’été.

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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)