La musique des vers s’immisce dans mes pages
Quand je pose des mots sur les feuilles du temps,
Et je trace un sourire même si c’est l’orage
Qui vient tambouriner sur les vitres, longtemps.

L’harmonie se fait douce et je sens un frisson
Qui revient se glisser sous ma peau de velours,
Je me sens troubadour lorsque le diapason
Cherche la note bleue où se mire l’amour.

Et je ferme les yeux pour garder en mémoire
Ce mirage volé au miroir envoûtant,
Les cernes de mon cœur sont plus pourpres que noires,
Le poème est ainsi : il s’échappe souvent.

Quand il n’en reste rien qu’un rêve pathétique,
Quand, sur la page blanche, je ne peux plus écrire,
Ricochent, à jamais, trois notes de musiques
Sur la porté du fil usé des souvenirs.

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(c) Antigone

"L'amour, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" (Antoine de Saint-Exupéry)