Au printemps renaissant
La saison des mamours
Egaie les boqueteaux.
De gracieuses roucoulades
Interprètent la sérénade
Des amourettes fécondes.
S’ouvre la corolle
De la gracile jonquille
Qui se déshabille alors
Au printemps naissant,
Allouant son corset d’or
A un rayon de soleil.
Délicate et fluette,
La modeste violette
Odorante et discrète
Lovée dans son écrin
De mousse capitonné
Nous offre sa parure
Mes pensées vagabondent.
Une onde de tendresse
Subitement m’étreint.
Et je soupire, heureuse,
La chevelure au vent
En foulant la campagne.
Michèle 23/04/2012
repost
----------------
La vie est belle il faut savoir l'apprécier.