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D'être privée un jour d'une douce espérance,
Mon coeur s'est vu frappé de manière afflictive.
Touchée au plus profond , blessée d'indifférence
J'erre tel un ruisseau perdu entre deux rives.

Pour n'avoir rien de lui qui venait de son coeur,
Je recueillais ma force auprès de son esprit.
Si cher à mon désir, satisfait de ce leurre,
Mon amour était tel qu'il était mon abri.

Il restait au destin qu'à poursuivre sa route
Connaissant le chemin des mille et un cailloux.
Qui font que l'on trébuche et que souvent le doute
Célébre l'avenir tel boulet à son cou.

Certes, c'est amour là fut fatale expérience,
Lui à qui je donnais la chaleur incongrue
D'une absente présence acceptant pénitence
A ne pouvoir offrir qu'un semblant d'absolu.

Est-ce aimer d'un coeur pur que subir la souffrance !
J'implorerai la vie si je ne trouvais grâce
Auprès d'instants heureux fleurant la complaisance,
En lui seul mon bonheur avait trouvé sa place.