LE TEMPS PREND SON TEMPS
Vois le temps s’inscrit là aux horloges du vent
A ces tours balayées d’orages d’ouragans
Il s’accroche aux aiguilles rouillées des cadrans
Qui luttent et résistent aux affres des autans
L’humanité entière les horizons latents
Subissent sa puissance inexorablement
Il ne nait point de vague ni d’aile un battement
Qui puisse résister à son commandement
Il y a dans sa marche cynique avancement
Une force invisible un lent déferlement
La vieillesse ennemie arrive et prend son temps
Bientôt elle nous cantonne aux souvenirs d’antan
Aux clochers de la dune auprès de l’océan
Insidieux déjà il narguera l’enfant
Ébloui et curieux de tout voir impatient
Qui ne sait son bonheur éphémère pourtant
4.2.2016
7.2.2016
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