Éternellement je me plaindrai
des sentiments falsifiés,
des médisances gratuites,
des jacasseries tacites.

Éternellement je me plaindrai
des agissements contrefaits
et des intentions infécondes
des mentors de ce monde,

Éternellement je me plaindrai
des serments avortés,
des errements épicuriens,
des faux-semblants puritains.

Éternellement je me plaindrai
des sans-logis oubliés,
de l’iniquité devenue reine,
des supplications restant vaines.

Éternellement je me plaindrai
des arbres massacrés,
des outrages à l’atmosphère,
des écologies paperassières.

Éternellement je me plaindrai
des sophismes guerriers,
des pogroms et génocides,
des querelles fratricides.

Éternellement je me plaindrai…
mais éphémère je resterai…
exhortation à ma postérité…

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La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. (Léonard de Vinci)