A contre-courant.
D’un pas alerte, j’arpente
les berges de l’étang.
Quelques coprins frileux
Y pointent leur tête oblongue
Tentant une percée
A travers les nuages.
Un soleil pâlichon
Se mire dans l’eau saumâtre
Où des cristaux diaphanes
Plissent la surface de l’eau
En éclairs de lumière
Semblables à un miroir.
Et je contemple le ciel
M’accroche à sa résille,
A parler aux nuages
Je rêve et je divague
Exilant mes regrets
A l’aune de l’oubli.
Je prends une goulée d’air
Puis les chasse de ma vie.
Le bonheur est un mirage
Il se touche et s’embrasse
Dans un frémissement,
Dans le vertige d’un jour.
Michèle G.
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29 janvier 2016
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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.