Reflet d’éclipse
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Dans un soleil de fin de monde, se reflètent,
Les pensées qui se déchaînent, s’accolent et s’insinuent,
Le silence habille nos âmes qui se complètent,
La nitescence pâmée, au fil de l’onde, court nue.

Sur une octave sucrée, partons, d’éclipse en éclipse,
Accompagné du chant soyeux de longues Ophélie,
Le lien se conspire, frôlant la vie en apocalypse,
La complicité se lénifie, sous un ciel de lit.

Les équinoxes perdus, belles émergences sourdes et profondes,
Habitent en arc en ciel, les ruines de nos cœurs,
Sèment sur la neige, là-bas, où nulle part, les rancœurs,
Au rythme du temps, drapeau que les couleurs confondent.

Douce latence scrupuleuse, se coucher dans les vagues,
Espérer et se trouver, au cœur d’une douce nuit,
Quitter cette mer, complice attention, noctivague,
Suivre au ciel les étoiles silencieuses, pierres qui fuient.

Sur les sentiers, partons dans les mirages,
Repeindre au creux de nos corps foudroyés,
En verres de mémoire, rafraîchir les nuages,
Aux tables d’arsenic, l’écho de nos âmes choyées.


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Provencao/jeannoelbeau.

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