LE VIEUX DEBRIS...
le vieux débris!!
Je regarde devant, mais que pourrais-je voir !
Si ce n'est un chemin de bien pâle envergure,
Je ne sais où je vais, mais je vais sans histoire,
Entre le gris béton et horizon d'azur .
S'il faut me retourner afin de vivre encore,
Certains beaux jours passés accrochés à mon dos
Ebaucher un sourire avec force et décor,
Je veux me souvenir d' une nuit, d'un tango.
Bien sûr la nostalgie devient un beau navire
Sillage d'un vaisseau où s'arriment les mots
Et à se souvenir on revit, c'est idiot !
Et l'on saute à pieds joints aux caniveaux des rires
Je pourrais inventer; Parler d'un avenir
Ce ne sont pas les maux qui manquent ici-bà s,
Mais vous détesteriez, ne voudrez plus me lire
Que ferais-je sans vous chanterait Jean Ferrat...
Nous; Jeunes vieux pimpants de "soixante dizaine"
Que pourrions-nous bien dire évoquant le futur.
Revenir dans le temps reste notre rangaine
Soyez donc indulgents, faisons bonne figure.
La pluie sur les pavés avait ciré le sol,
Dessous mon parapluie, distraite un peu sans doute,
Le jeunot bousculé s'écrie sans un bémol
Alors le vieux débris, “on a perdu sa route"
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas