Louise, tendre fleur, vous disiez adieu
A ce monde où toute à l'amour vouée
Votre visage n'aura su faner
Ici, déjà , votre âme était aux cieux
Sonnets enchanteurs, sonnets amoureux
En vos ardeurs, je me suis retrouvée
A toute heure, vous aimiez, vous aimiez
Votre plume à votre coeur prenait feu
Ô "belle rebelle", "belle cordière"
Qui portait pantalons et liberté
Amants et guerriers en son sein ardent !
Ô belle Louise, belle passionnée !
Vous fûtes poétesse, cavalière
La folle femme éternelle d'un temps...
----------------
"Les poèmes sont en chemin : ils font route vers quelque chose." Paul Celan