Venez venez ondes amères vos espoirs sont dans le vent
Venez encore vieilles chimères recueillir nos joies ci- devant
Tenter de hûmer la tendresse fleurissant au firmament
A l'ombre des sarcasmes de l'hiver gris gelé déroutant

Mais qui pensez-vous être pour attirer le printemps
Râclez donc vos seuils de porte pour y voir clair devant
A la veille de l'automne les feuilles tombent en tournant
Observez leurs chûtes en espérant le nouveau printemps

Ô affres miséreuses de notre vie en chaque être existant
Turpitudes habitant notre moi le plus profondément
Regardez très loin l'horizon afin de sourire intensément
Osez enfin espérer vous évanouir et périr allègrement




MG