Si j'étais une fée...
Pour que brillent aussi forts tes jours comme tes nuits
De poudre d'or je te couvrirais
Pour qu'à jamais ta tristesse soit ensevelie.
Si j'étais une plume légère...
Pour pouvoir encore guider tes pas
Je demanderais aux vents de l'univers
De me déposer auprès de toi.
Si j'étais une magicienne...
Je te rendrais les printemps évanouis,
Te donnerais tout ce que peut avoir une reine,
Tous les trésors dont tu n'as pa joui.
Et pour que tes yeux ne pleurent pas
Je ferais le chemin en arrière
Et dans un lieu d'où l'on ne revient pas
J'enfouirai le souffle de ma colère.
Mais je ne suis rien, rien de tout ceci
Je ne suis qu'une femme avec ses maux, ses peines,
Je ne suis rien, rien que ton amie,
Avec le coeur parfois remplit de haine.
Sur tes joues, les larmes j'ai fait couler,
Un instant j'ai volé la clé de ton sourire,
Les mots ont dépassés ma pensée,
Pour cela tu devrais me maudire.
Pardonne-moi de t'avoir fait pleurer
D'être enfermée dans une carapace.
Je vais faire renaître celle que j'étais
Et regarder mon reflet dans la glace...

M.P. 13/11/06

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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.