Ton sourire est un baume pour mon cœur malade.
Je te vois comme une fleur devant moi.
Te voir jouer me mène en rade.
Je vogue dans un océan de bonheur et de joie.
Te voir faire tes petit pas et ta parade.
Me grise, et me fait sourire à la fois.

Petite-fille que je contemple ému.
Souris-moi ; ajoute un peu à mon émotion.
Souris à ton grand-père reclus.
En lui-même de colère ; de cette déraison.
Souffrant et ne pouvant plus.
Supporter ce monde qui tombe en dérision.

Te souhaitant un avenir plein de quiétude.
Lorsque je partirai et te laissant derrière moi.
Souris à ton grand-père acariâtre et rude.
Qui a peur de perdre sa foi.

Dieu a tracé le chemin pour qu’il soit suivi et vu.
Et l’homme a planté une pancarte de déviation.
Les uns usent de tout pour imposer leurs points de vue.
Et les autres les acclament et leur servent de caution.
Ton grand-père passe sa vie en revue.
Quel péché a-t-il commis pour assister à cette destruction.
Ton sourire comme un baume m’a pourvu.
D’une patience à supporter ça comme une récréation.

Que Dieu te bénisse ma petite enfant.
Et allonge ma vie pour que je te voie grandir.
Malgré mon cœur souffrant.
Je supporterais simplement pour te voir sourire.