Le froid inonde de son souffle
glacial, la plaine désolée. Tinte
la cloche de l’église pour les
morts et les vivants, rassurante .

La grisaille s’installe en ce
matin "dit" chagrin, où brille au
firmament l’âme de nos défunts,
et je les caresse en pensées.

Perdue dans un ailleurs que je
ne maîtrise pas, ils sont là à
portée de cœur, à portée d’amour,
anges bienveillants qui me protègent.

A chacun sa mémoire et ses heures
de gloire, les tombes sourient et se
parent de fleurs souvenir. Une offrande
symbolique, hommage élégant.

A ces chers disparus, acteurs
et témoins de notre vie dont
la perte est cruelle, ravageuse.
Le temps adoucit le chagrin

Mais je les porte en moi entre
regrets et déchirure, douce
consolation à défaut de
présence. Un jour, dans le boudoir,

Je les retrouverai.


Michèle G.
Copyright
01 /11/2013

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.