Tes habits de bohème les déchirent tes vers
Et tes rimes recousent cette angoisse sur terre
Que de maux tu endures sous l'Atour des beaux tons
Que des âges vieillis tu rosis tout le temps.....
Se déclinent tes jours aux lunes de tes nuits
Se rabat ton aura au lever des ennuis
Et tu restes là seul à la marge des temps
Reccueillant de vains airs au beaux pieds de tes dons....
Tes longs sanglots d'aède arrosent tes quatrains
Telle une tendre averse émise un doux matin
Au levier de ton âme où s'agrippe l'espoir
D'un amour que tu portes au delà du miroir...
Se façonne la vie en deçà (au-delà ) de tes dires
Le mot se déchiquette à l'ombre des délires
Tu rougis au gris-noir de ton être adorable
Ailleurs où tout se fond dans un lac fort minable...
Driss
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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!
Driss