La vie des poètes
Dans les labyrinthes de la vie je me suis égaré.
Dans le trouble de l’amour je me suis dévoyé.
Dans le dédale du bonheur je me suis dispersé.
Dans la confusion de ton cœur je me suis livré.
Penseur je le suis et sans doute un peu trop.
Un peu trop à ton gout, toi qui vis au galop.
La poésie est si lente, elle manque de tempo.
Tu préfères les grandes randonnées en moto.
Et moi, qui n’aime certainement pas la vitesse.
Elle nous fait passer à côté de tant d’ivresse
sans qu’on ne peut la priser avec allégresse.
Prendre le temps est mère de grande sagesse.
Tu aimes ce que je suis, tu dis que je suis bon.
Tu aimes nos plaisirs, tu dis que j’ais le don.
Tu hais ma vie, tu dis qu’elle est trop rigodon.
Tu hais ma paix, tu dis que c’est de l’abandon.
Souvent les grands esprits de la littérature,
et entre-autres les poètes, ont la vie nature.
Une chambre de bonne, c’est quatre murs
et cela leurs suffise pour entamer l’écriture.
Pas étonnant qu’ils sont souvent marginaux.
Créer une famille, ça ne fait pas partie du lot.
L’argent, pour quoi faire, c’est pour les gigolos,
Un bout de pain, un crayon, quoi de plus beau.
La misère leurs sert à être des doux penseurs.
Ils n’ont qu’une envie, rendre joli le malheur.
A notre niveau, ayons toujours la tête ailleurs
mais restons les pieds sur terre avec rigueur.
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations