Je m’échine à confiner la césure,
dans toute poésie sans point de rupture,
syllabes féminines cherchant l’aventure
aux rythmes d’une métrique en torture

Je rêve d’Alex Handrin, mais je censure ,
le temps s’immobilise, libre posture,
une conclusion, parabole qui rassure,
et l’envie de l’écrit qui pointe dans l’azur

L’exercice difficile, temps morsure,
l’instant me lacère les rimes blessures,
la nuit mes songes libèrent la cassure
en tapant du pied la libre démesure

J’essaie en vain de livrer bonne mesure,
le calcul c’est pas mon truc je vous l’assure,
je décompte les marges et les bordures,
glissant des mots doux sur la page reliure

le plume me presse de venir conclure,
l'encre de mon cœur, projette ma nature,
libre poème, fragilité des structures,
en nuée d'étoiles aux myriades dorures...