Dans le silence évocateur du temps qui passe
Comme coule l'Arno sous les ponts de Florence
Je pense à ces moments bénis, eaux de jouvence
Si délicieux, si beaux si pleins de prévoyance
Avec toi à Florence
Deux simples voyageurs discrets et si distraits
N'ayant rien à faire que rêver et voguer
Aux hasard des ponts, des portes et des clochers
En quête d'un nouveau moment illuminé
Pour nous émerveiller
Non, rien à faire que de se laisser bercer
Au gré des parfums, des jardins et des musées
Des œuvres d'art qui nous ont pour toujours marqués
Et dont, nous en avons tant parlé par après
Comment donc oublier
Florence, ce doux berceaux de la renaissance
Botticelli, Vinci, Raphaël, Michel Ange
Dans vos belle Å“uvres tant d'amour, tant d'aisance
Tous ces chérubins, ces déesses, ces anges
Interpellent, dérangent
Myriades des baies de couleurs étonnantes
Défilaient sous nos regards avides de beauté
A la fois criantes, discrètes, envoûtantes
Elles étaient bien longues et bien gaies nos journées
Même quand il pleuvait
Ce parfum de Toscane niché en mon cœur
Fleur de vivacité au gout d'éternité
Me grise encore comme une douce liqueur
Un élixir de souvenirs à chérir, à garder
Dans mon cœur à jamais