Un matin tend ses yeux à mes vers qui se garent,
Ailleurs où j'ai laissé un horizon errant…
Il y a quelque part un train qui cherche une gare...
Entre les voies perdues d'un autre et charmant temps...

Il y a sous nos maints vers un poème qui pleure,
Une ode un samedi, sans rimes un dimanche
Labyrinthe en amour bien au loin où s’effleure
Une soif en nous qui ne se tait ni s'étanche…

Un beau soir renversé met son rose sur bleu
Dans un port qui gémit, barques s’entrechoquant
À l’heurt où doux oiseau retraça son adieu
Dans un ciel annonçant un novembre mourant…

Et puis…le tout se meurt à l’encre du silence
Bien au fond de ce nous que chérissent les mots
Un enclos qui devient paradis sous pitance
D'une vie en plaisirs au regard de nos maux…


Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss