Parcourir le monde infini de sa vie,
Parfois en payer l'injuste du prix,
Les jambes nous portent si loin,
Sur ces routes où je t'ai rejoint...

Les chemins se croisent trop bien,
Et baisser la tête ça ne sert à rien,
Oui je n'ai pas pu m'en empêcher,
De te désirer et de te rechercher...

Pourtant, on m'avait dit qui tu étais,
Tu es le mal que nul me souhaitait,
Caché sous l'immense du bonheur,
Embusqué, pour répandre le malheur.

Tu sais que je ne pourrais te fuir,
Tant que tu me procures à construire,
Même si tu détruis mon âme, je reste,
Oui je pleure, mais je garde mon geste...

Je n'ai pas choisi l'instant de ta venue,
Ta force et ton mal je ne l'ai pas voulu,
Mais je n'ai pas pu te résister longtemps,
Mes craintes m'ont tenu qu'un temps.

Aujourd'hui j'ai ton empreinte...

LeCrieur...