Bonjour ! J'ai écris de poème pour dire que les mots se cherchent et s'attrapent parfois dans une autre dimension d'univers que celui très austère de la réalité, et que si le monde se fouille encore parfois de Fées, c'est pour dépasser ce sort tragique que l'on attribut à la naïveté en lui réservant ce mauvais sort d'idée que le merveilleux n'a plus rien à exprimer.
Si la Poésie ne laisse plus de place aux rêves, il ne restera plus rien de l'humanité, si ce n'est juste d'elle, quelques mots qu'on parachèvent à vouloir toujours trop bien tout ordonner.
Alors, lorsque quelques mots d'étoiles et de fées se présentent à moi, qu'ils soient tristes ou gais, et que je les vois tournoyer sur ma feuille de papiers, ils me disent : - " Alors ! On écrit, ou on n'écrit pas ? "
Je leurs réponds toujours : - " Et bien, allez y ! Faites comme vous le voulez ! Dansez ! "

Mon amitié.

Arwen/Aïna












P'tite Fée
D'un à table
Allumait
Sa bougie,
De comptines
A Fables
A lueur
De la nuit.

* En douceur
De magie,
Entre ici
Et cavales,
C'est en sorts
Du fatal
Qu'elle sépale
Son repli,
Dans les bleus
A poignets
De ses fleurs
A pétales
Qui n'iront
Plus au Bal
Qu'à musique
De sans bruit.

* Dans ses bottes
A sept lieues
Et d'usés
De sandales,
Ses souliers
Ont des yeux
A grimoire
D'oublis,
Où le fixe
A rempli
Dans un bois
A grisaille
Le triste végétal
De la mélancolie.

* P'tite Fée
Est un coeur
De rêves
A Pays,
Le jardin
Visiteur
De la vie
Qui s'affaire,
A distraire
L'incompris
Qu'on noie
D'imaginaire,
Drôle foutu
D'en l'air
A lettrés
Manuscrits,
Quand s'est pris
Au filet
A tendu
De poussières,
La mine
Sans papiers,
D'une feuille
Hivernée.

* P'tite Fée,
C'est à trait
De rencontre,
Qu'on a réglé
Ton Conte
A minutes
Horloger ;
Tes un, deux,
Trois soleil
De marelles
A jouer
N'ont atteint
Que le Ciel
De tes pieds
Sans souliers.

* P'tite Fée,
Sur ta bouche
A bouder,
Je te garde
A secrets,
Alliée
D'innocence
A histoire,
Et tant pis
Pour la gloire,
D'un Aura
A jamais,
Dans ce vol
Emporté
Refermé
De Grimoire.

* P'tite Fée,
Dans les yeux
De mon livre,
Je te garde,
Je te regarde
Au plus près,
Au plus près
De mon coeur
Et ton coeur
A vides,
Agités
Du timide
De tes ailes
A voler,
Sans baguette
Etoilée
Au Pays
Du lucide,
Poésie
A l'humide
D'une larme
A... verser.

- " Où t'es-tu
Bien cachée,
Dans ta porte
A forêts
Bois d'écorces
A myriades,
Lucioles
De frappez
A soulève
D'évade ;
Puis-je au moins
De ton arbre
Me permettre
A entrer ?
Voir le bout
De ton nez
A goutter
De cascade,
Au fin fond
De noyer
Etendue
De naïde..."

P'tite Fée,
Approche !
Ecris sur
Mes deux pieds
De deux mains
Dans les poches,
Transparents
De porter
De nos rimes
Effiloches ;
Nous feront
Des dentelles
A marier de Fée,
Intemporelles
Voilures
D'en robe
A papiers...

- " Viens ! "
Viens,
A ce contre
De moi
Qui rassure,
Dans ce disparaîtra
D'au fur et
A mesure
D'une note
A piano
Qui joua,
Et d' Ange
A doux d'azur,
Accroche
Dans le pur
L'à bout juste
De nos doigts,
En élan
Un, deux, trois,
Emporté
De nos ailes,
Regarde !
C'est déjà
D'un en Ciel
Que de Terre,
A l'en bas,
A rayons
De chaque
A sauter
Petits pas,
On y voit
Le tournoi
D'une roue
A soleil.


*Aïna.
13 Juin 2015